Archéologie du présent

Ce projet n’en est qu’à quelques balbutiements, il a été initié à Rome fin 2023.

Inspirée par “l’esprit de Berlin” qu’elle était venue chercher et par les vestiges archéologiques de la ville de Rome, Marina a entamé l’exploration et les réflexions sur ces autres époques et sur les traces laissées du passé. En archéologie, il s’agit d'étudier l'être humain à travers l'ensemble des vestiges matériels, des traces laissées par des sociétés pour reconstituer leur histoire, leur environnement.

Après avoir fait une recherche s’inscrivant dans l’histoire du temps présent (sur les exilés latino-américains et leurs traces dans la région nantaise), c’est tout naturellement que Marina poursuit cette réflexion avec une “Archéologie du temps présent”.

La réflexion sur ce projet questionne non seulement les objets qui pourraient témoigner de notre époque et/ou des différences culturelles, mais il s’agit aussi d’intégrer les approches pluridisciplinaires de l’archéologie contemporaine (avec l’ethnologie, la linguistique et l’anthropologie). Ainsi, on pourrait y accoler la notion d’habitus, soit une manière d’être, de vivre, d’habiter le monde.

La collecte au quotidien

L’esprit du collectionneur est presque un art de vivre, Marina adore se balader dans les vide-greniers en quête de vieux objets. Et malgré les nombreux déménagements, l’habitude ne change guère.

Ce projet traduit cette quête permanence qui révèle la beauté de l’ancien par le sens qu’on lui accorde.

Nourrie par ses lectures de Walter Benjamin sur le rapport à l’histoire et de l’excellent ouvrage de l’historien Nicolas Offenstadt (Le pays disparu, sur les traces de la RDA), Marina poursuit son travail de recherche et de collecte sur ce projet.

A suivre…

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